Hier , mardi 3 septembre, nous sommes descendus sur une petite crique entre Palamutbükü et Mesudiye: eau cristalline, quelques familles et couples hyper tranquilles... Très sympa, cette crique de galets...
Alors, pour ceux qui ne le sauraient pas, DECATHLON est bien implanté en Turquie... Et, c'est très drôle, les petites tentes qui se déploient en 3 secondes ( mais se referment en combien???) sont légion ici, sous les pins, sorte de camping sauvage: faut-il craindre pour le littoral? D'autres campings " à la française" sont installés plus loin, bien aménagés, avec lodges, sanitaires, etc...
Mais, pour en revenir à DECATHLON, nous avons eu la surprise de découvrir que les Turcs sont des aficionados du nouveau masque de plongée en vente chez Decathlon depuis deux ans environ: Eric et moi en avions acheté deux l'an dernier sur les conseils de Val qui l'avait déjà expérimenté... Mais ils sont délibérément restés à la maison en raison de l'encombrement " bagages avion"; Eric plonge donc à l'ancienne, avec son tuba qu'il avait déjà sur ces criques de Turquie il y a quarante ans.

L'après-midi, nous étions invités à partager un moment de convivialité avec Nur et Bruno, accompagnés de leur fille Nil, chef d'orchestre à Zurich, et de la maman de Nur, Bilge. Nous avons dégusté de succulentes pâtisseries dont les noms m'échappent totalement (!!!), confectionnées pour nous par le Chef du " Marphe", hôtel résidence géré par la famille de Nur.
Puis, nous sommes repartis vers Palamut... par la route montagneuse et sinueuse qui nous a donné de superbes vues de coucher de soleil, en passant tout d'abord par le petit port maritime où dort une petite flotille de voiliers et où se trouve l'embarcadère du ferry qui emmène quotidiennement les gens vers Bodrum; en 2011, nous avions traversé ce "Golfe de GÖKÖVA"en mer Egée; nous réitérerons cette expérience en début de semaine prochaine.
Le bateau des " garde- côte" est aussi stationné sur cet embarcadère; je pense qu'il y a quelques années, lorsque les tensions étaient encore relativement sensibles entre la Grèce et la Turquie, ce bateau devait sillonner la mer assez souvent: à chacun son territoire, hein!!!

C'est étrange comme les souvenirs fluctuent; chaque fois que nous empruntons cette route entre Daça et Palamutbükü ( 27 km), je suis toujours étonnée du caractère accidenté du paysage: montagnes, montagnes... la route serpente au milieu de ces sommets avec quelques jolis virages en épingle à cheveu pour arriver à un col que nous avons surnommé " le col du RAKI" ( voir explication ci-dessous, très drôle!!!) à 585 m environ ( les montagnes atteignent 1100 m).

Les conducteurs des voitures turques que nous croisons n'ont pas toujours de notion idéale de la " droite", tant et si bien qu'il vaut mieux être hyper attentif à la route; il y a quelques jours, en allant chez yolande et Metin, nous nous sommes trouvés en face d'une voiture qui roulait à gauche, le conducteur sans doute ébloui par le soleil! Impressionnant pour la poussée d'adrénaline!

Explication de la dénomination personnelle du " COL DU RAKI": en 2011, alors que nous revenions de Daça vers Belenkoy, nous suivions une voiture dans laquelle se trouvait une famille turque, le problème étant que ladite voiture zigzaguait de façon inquiétante, passant sans arrêt de droite à gauche ; il devait être aux alentours de 17h30, 18h au mois de juillet... Inquiets de ce comportement, nous gardions nos distances: impossible d'envisager un dépassement dans cette route de montagne avec une voiture dont le conducteur était, de toute évidence, ivre-mort!!! Et, au bout de "n" km, nous entrevoyons au travers des vitres de la voiture ce qui pourrait ressembler à une grosse engueulade au sein de la voiture qui nous précédait, la femme hurlant sur son mari!!! Je pense qu'elle lui intimait de s'arrêter, ce qu'il fit juste au niveau de ce fameux col: ouf! quelle joie pour nous! Mais ce qui nous reste de souvenir, c'est son visage écarlate et ses yeux rouges lui sortant des orbites que nous avons croisés au moment où, comme il était à l'arrêt, nous pouvions enfin le dépasser! Et, là, en choeur, nous nous sommes fait un gros: "Oh, tu as vu ses yeux; il est complètement bourré! Il a dû s'enfiler deux bouteilles de raki!" depuis, le col s'appelle " le Col du Raki".

Je n'ai pas le souvenir d'avoir jamais bu cet alcool qui ressemble à "l'OUZO" grec, anisé... Je ne suis pas du tout friande de ces alcools forts.En revanche, j'adore cette boisson non alcoolisée qu'est l' AYRAN, sorte de lait fermenté légèrement salé que l'on trouve aussi en Inde sous le nom de LHASSI.

Et voici les jolis verres dans lesquels le thé est servi en Turquie, thé qui " mijote" toute la journée dans un Samovar et qui est donc hyper fort!!! À ne pas boire ( enfin en ce qui me concerne) après 17h!!!

Et, pour finir ce tableau très ordinaire, une photo que je pourrais poster chaque jour... puisque chaque jour entre midi et treize heures arrivent sur la crique de Palamut qatre bateaux chargés de touristes qu'ils " déversent" dans l'eau pendant une heure!!! Aujourd'hui, les bateaux les ont déversés si près de la plage que les touristes sont arrivés sur la plage à la nage: cf photo ci-dessous; enfin, on s'en fout un peu; c'est l'heure que nous choisissons pour aller " casser la croûte" à l'ombre dans le petit café...

Et, pour en finir avec ce post " d'une journée ordinaire ici", une petite photo des deux Français et de leur petite terrasse ( dans le jardin, il y a des citronniers avec fruits et des grenadiers remplis de fruits aussi).

UNE JOURNÉE ORDINAIRE

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